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FUKI et son sabre unique C4

Le sabre unique

Chapitre 4

Chap 4

Dès le lendemain, un bruit de bottes, de claquement d’armes se fait entendre. Les samouraïs arrivent d’un pas assuré, et s’engagent dans le village pour le saccager. C’est alors que surgissent Fuki, Saki, Akihito et tous les jeunes gens et ils font barrage aux guerriers. Surpris, ils bondissent aussitôt sur les villageois, qui avec l’aide de leurs jeunes gens, font face.

- Que se passe-t-il ici, qui sont ces villageois ?

- Mais c’est Fuki avec son épée magique !

Un samouraï alors s’élance vers Fuki, pendant que les autres, surpris de la riposte des villageois, se ruent pour commencer leur travail de destruction. Mais en vain. Les jeunes gens, bien entraînés, se déplacent avec la rapidité de l’éclair et éloignent les samouraïs du village.

Fuki, agile, rejoint les combattants et tous les samouraïs sont désemparés devant la vitesse, l’aisance, la rapidité avec lesquelles ils sont confrontés. Il leur est impossible de les atteindre.

- On dirait que Fuki se déplace dans les airs, dit l’un d’eux.

- Et ces garnements, ils nous narguent avec leur danse, dit un autre.

- Ne faiblissons pas, regroupons-nous et alors ils ne pourront pas nous atteindre, dit le chef des samouraïs.

C’est à ce moment que Fuki, intervient.

Vous vous croyiez puissants avec vos armures, vos épées, votre code, mais regardez-vous ? Vous agissez pour quelle cause ? Celle de votre shogun ? Il est sur le point de perdre et qu’allez-vous devenir alors ?

- Tu n’as aucune autorité sur nous, rétorque le chef, ta loi est celle d’un samouraï, et tu lui dois obéissance et soumission.

- La loi d’un samouraï telle que je la comprends est différente ; nous nous sommes entraînés pendant des semaines à éduquer notre esprit. Nous avons compris que la voie du samouraï n’est pas la mort, mais la vie que nous devons défendre.

- Nous ne pouvons pas accepter de telles inepties, dit le chef.

Alors les neuf autres samouraïs, comprennent ce qu’ils sont et, ensemble, se retournent contre leur chef.

Si tu veux mourir, meurs. Mais les paroles de Fuki sont des paroles de sagesse. Va te rendre au prince régnant qui n’aura aucune pitié pour toi. Mais nous, qui avons vu les exploits de ces jeunes gens, voulons suivre la voie qui est la leur : celle de défendre la vie.

Le village tout entier est dans la joie. Fuki devient leur chef et les samouraïs promettent de ne plus jamais utiliser leur épée contre eux.

Mais Fuki n’a pas oublié ses parents, toujours enfermés dans un sombre cachot.

- Chers amis, il me reste une dernière chose à accomplir : libérer mes parents des griffes meurtrières du prince qui va se venger sur eux. Je pars immédiatement au palais, avec mon épée qui me guidera dans ce dernier combat.

- Nous venons avec toi, Fuki, tu as besoin de notre aide. Nos parents sont maintenant protégés par les samouraïs, nous pouvons partir en toute confiance.

- Alors, allons-y !

Le palais est loin, et la nuit s’annonce sombre. il faut avancer prudemment mais le plus délicat est de s’introduire à l’intérieur sans être remarqué.

- Suivez mes instructions, dit Avenir, je vais éloigner les gardes des enceintes du palais. Pendant ce temps, silencieusement, vous pénétrez et avancez jusqu’au cachot.

- Mais nous ne savons pas où il se trouve, rétorque Saki !

- J’enverrai à mes parents un signal qu’ils reconnaîtront. Ils me répondront et nous nous dirigerons doucement vers ce bruit, répond Fuki.

Fuki émet un son étrange qui semble venir de loin et aussitôt un autre son se fait entendre.

- Par ici, dit-il en silence et surveillons bien de chaque côté. Soyez prêts à vous déplacer à la vitesse de l’éclair comme je vous l’ai enseigné.

Bientôt, le bruit se rapproche. Un samouraï garde une entrée.

- Ce doit être ici, un contre dix, nous devrions désarmer facilement le garde, dit Fuki.

A pas feutrés, les jeunes gens s’approchent silencieusement. Un bruit étrange le fait s’éloigner dans le sens opposé des jeunes. Il s’arrête, scrute le noir et revient sur ses pas. Mais à peine est-il retourné que les jeunes villageois le surprennent, le désarment et lui bâillonnent la bouche.

Vite, Fuki s’empare des clés du cachot, ouvre la porte, libère ses parents, et les fait transporter sur le dos de 2 jeunes villageois, forts et vigoureux.

- Avenir, mon épée bien-aimée, je te dois beaucoup. Rentrons vite au village avant que le prince n’envoie ses guerriers à nos trousses.

Le retour est difficile. Les parents de Fuki sont épuisés, affaiblis par un séjour long dans le cachot. A peine arrivés au village, le bruit des samouraïs du Shogun se rapproche. Il faut à nouveau se défendre.

- Nous sommes là, disent alors les neuf samouraïs disgraciés par leur prince. Nous combattrons pour vous, nous vous devons bien cela.

L’affrontement fut intense. Au lever du jour, les samouraïs ennemis gisaient morts et 5 des 9 samouraïs amis survécurent.

Ce massacre restera dans la mémoire de tous les villageois. Quelles représailles le prince allait-il encore inventer pour venger la perte de ses samouraïs ?

Dans son palais, le prince est irrité, il comprend qu’il est seul, à la merci du shogun. Il ne régnera plus sur ses terres, et il risque d’être sous sa domination, sans ses vaillants guerriers. Son samouraï de garde alors, lui fait une suggestion :

- Et si j’aillais demander l’aide de Fuki et des villageois ?

- Comment oses-tu dire une telle imbécillité !

C’est à Fuki et ses amis villageois de se rendre jusqu’à mon palais pour venir me protéger et me défendre des griffes du Shogun. Va de ce pas leur annoncer que je n’ai plus aucun ressentiment contre eux et propose-leur de mettre leur technique, leur stratégie à mon service. Rassure Fuki. Dis-lui que j’accepte ses conditions : il n’aura pas à utiliser son épée pour tuer. Insiste pour le décider à prendre le commandement d’une nouvelle armée jeune, alerte, vive et entraînée avec de nouvelles lois.

Le Samouraï se presse d’obéir aux ordres de son prince. Arrivé au village, il explique les raisons de sa venue, et transmets à Fuki entouré des jeunes gens et des 5 samouraïs amis la requête express du prince régnant.

- Mes amis, dit Fuki, pouvons-nous faire confiance au prince ? Et si oui, êtes-vous prêts à combattre contre le Shogun pour permettre au prince de rester maître de sa région ?

- Nous aussi sommes concernés, dit Saki, car si le Shogun gagne, nous resterons toujours esclaves. Son armée est-elle puissante ? De combien de guerriers compte-t-elle ?

Activité :

Fuki a4

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